Circuit Patrimoine en Condroz-Famenne

A votre rythme, laissez-vous séduire par la richesse et le charme des villages de Ciney, Hamois, Havelange, Somme-Leuze, Ohey, Gesves et Assesse en suivant ce circuit de 150km qui vous emmène à la découverte d’une vingtaine de lieux patrimoniaux incontournables en Condroz-Famenne.

Nos incontournables :

Assesse

• Château-Ferme (appellation correcte = cense seigneuriale) de Petit-Courrière.

Adresse : 6 rue Bâti de Corère - 5336 Courrière.

Le château-ferme de Courrière a été construit vers 1622 dans l’objectif de sécuriser les lieux qui à l'époque déjà étaient bordés par un axe routier important (aujourd'hui E411 et N4). Cet objectif de défense donna au bâtiment des aspects qu'il garde encore aujourd'hui tel que de hauts murs d'enceintes de grès et de calcaire percés de petites meurtrières ainsi que des douves. Par la suite le château prit une fonction de plus en plus agricole jusqu’en 1976. Il fut entre temps classé au patrimoine wallon en 1950. En 1987, la Fédération des Scouts Catholiques reprend le bâtiment et devient dès l'année suivante le centre officiel de formation. L'édifice est construit autour de deux cours intérieures. Elles sont séparées par une galerie d'inspiration renaissance présentant en son centre une arche ouverte sur les deux cours. Les quatre coins du château-ferme sont occupés par des tours de défense. L'une d'entre-elles n'en est en fait pas une car à l'époque, seul les aristocrates avaient le droit de se faire construire des édifices à quatre tours. Le propriétaire en fit donc construire trois mais ajouta tout de même une échauguette.

• Donjon Carondelet (appellation correcte = maison forte).

Adresse : Rue Basse - 5332 Crupet

On date la construction du donjon au milieu du 13e siècle. L’appellation correcte de cet édifice est « maison forte ». Le seigneur de Crupet, propriétaire originel du lieu, a vu les choses en grand. En effet, les dimensions du bâti s’élèvent à 13,10m sur 9,80m pour une hauteur d’environ 26m. Selon les étages, l’épaisseur des murs varie entre 1,10m et 1,70m. Au fil du temps, le donjon a connu plusieurs aménagements entrepris par les différents propriétaires. Le domaine est passé aux mains de plusieurs familles, le plus souvent par héritage et mariage, par des guerres, ou alors, par acte notarié. Une autre famille s’est distingué particulièrement au XVIe siècle. Par leur mariage en 1540, Guillaume de Carondelet et Jeanne de Brandebourg acquièrent le domaine où ils s’installent en 1568. C’est à leur initiative que d’importantes améliorations y sont apportées. Avant que le couple n’arrive, les trois étages n’étaient accessibles que par des échelles de meunier. Pour remédier à cet inconfort, le jeune couple décide d’adjoindre à la maison forte, une tour cylindrique accueillant un large escalier menant à chaque étage dont celui qui accède à l’encorbellement à colombages également imaginé par les maîtres des lieux. Par ailleurs, en regardant de l’extérieur, on aperçoit très nettement « la couture » de l’accolement de l’ancien bâtiment et de la tourelle d’escalier. Outre les aménagements apportés par le couple Carondelet-Brandebourg, ceux-ci décident de la reconstruction en dur d’une ferme qui était auparavant en matériaux périssables. En témoignent encore, une grange, une étable et l’ancien logis du fermier en forme de petite tour. Propriété privée.

• Grotte Saint-Antoine de Padoue.

Adresse : 7 rue Haute - 5332 Crupet.

Cette grotte artificielle dédiée à saint Antoine de Padoue se situe entre l’église de Crupet et l’ancien presbytère (aujourd’hui Office du Tourisme d’Assesse). Elle fut bâtie entre 1900 et 1903 suite à la demande du curé de l’époque, l’abbé Gérard, qui demande aux villageois de construire un édifice consacré à Saint-Antoine. Les habitants de Crupet se sont donc consacrés à cette construction durant trois ans, tous les dimanches. La grotte abrite des scènes de la vie de saint Antoine, reconstituées à l’aide de statues en plâtre et en fonte. La plus impressionnante et la plus connue est celle du diable. Aujourd’hui, le site est toujours un lieu de dévotion mais est aussi un endroit curieux et insolite à visiter.

Ciney

• Site du monastère de Chevetogne (église byzantine, église latine et monastère)

Adresse : Rue du Monastère 65 – 5590 Chevetogne

083 21 17 63 – www.monasteredechevetogne.com

L'abbaye de Chevetogne est un monastère de moines bénédictins de rite Byzantin et Latin situé à Chevetogne, dans la province de Namur, en Belgique. Fondée à Amay par Dom Lambert Beauduin, la communauté monastique s'est installée dans son prieuré à Chevetogne en 1939, élevé en abbaye en 1990. Le monastère présente la particularité de comporter deux églises : au sud, l'église byzantine, et au nord, l'église latine. Les moines de cette abbaye sont devenus une référence en matière de chants liturgiques orthodoxes russes et grecs. D'autre part, ils peuvent accueillir pour quelques jours des hôtes qui souhaitent passer un moment de retraite. Enfin, l'abbaye produit et met en vente des objets artisanaux, de l'encens et divers livres religieux, des CD de chant liturgiques.

Origine du monastère: Le corps du monastère était à l'origine un château construit au XIXe siècle par le bourgmestre de Chevetogne, Charles Delvaux de Fenffe. Sa vocation monastique date de 1901 quand les moines bénédictins de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé viennent y trouver refuge, après avoir été chassés de France à la suite de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association qui entraîne la dissolution de centaines de congrégations religieuses2. Ils acquièrent le bâtiment occupent les lieux jusqu'en 19233. Le château fut ensuite loué à des particuliers puis il servit de refuge à des jésuites espagnols qui avaient quitté leur pays en raison de la séparation de l'Église et de l'État voulue par la Seconde République espagnole.

• Grottes de Conjoux

Adresse : Rue des Grottes – 5590 Conjoux (Conneux)

Lieu mystique et de haut pèlerinage jusque dans les années 1930. Plus de 30 000 pèlerins venaient se recueillir dans ce sanctuaire érigé par la main de l’homme. Cet homme n’est autre qu’Elisée Laloux qui fut curé de Conjoux durant 30 ans. De retour d’un pèlerinage à Lourdes, il souhaite implanter le culte marial dans l’âme de ses paroissiens et décide de construire une grotte identique à celle de Massabielle en hommage à Notre-Dame de Lourdes. Il souhaite en fait offrir un lieu de pèlerinage aux personnes qui n’ont pas la possibilité et les moyens de se rendre à Lourdes. Elisée Laloux construira ces grottes artificielles avec ses fonds propres et avec l’aide de quelques bénévoles entre 1883 et 1893. Ces constructions sont réalisées en briques et soutenues par des armatures métalliques recouvertes de ciment. Les statues en plâtre peint placées dans les différentes grottes sont l’œuvre de Monsieur Emile Biernaux, fabricant de statuaires à Namur. A l’entrée, nous apercevons la grotte principale, qui possède 7 cavités consacrées à divers thèmes religieux et réparties sur plusieurs niveaux. Nous parcourons ensuite un chemin bordé de peupliers ponctué de 15 grottes en quinconce illustrant la vie du Christ. Au bout de la première allée, nous arrivons au « Prè de la Vierge ». Dans la grotte du « Recouvrement » on peut lire cette inscription peinte « Réalisation en 1900 par Mr l'abbé Laloux, curé de Conjoux/Restaurations en 1950 par Mr l'abbé Dupuis en 1972 par Mr l'abbé Henrard. »

• Collégiale de Ciney et cœur historique de la ville

Adresse : Rue Nicolas Ansiaux, 5 – 5590 Ciney

Si au départ la Collégiale est dédiée à Notre-Dame de l’Assomption, l’église a pour patron Saint-Nicolas, d’où parfois son appellation d’église Saint-Nicolas. L’édifice fut construit sur le site de différents sanctuaires qui, depuis le 12e siècle, ont été détruits à plusieurs reprises mais à chaque fois reconstruits. La tour romane et la crypte datent du 11e siècle mais le lieu semble avoir été occupé bien plus tôt suite à la découverte de vestiges gallo-romains et mérovingiens qui ont été retrouvés lors de fouilles de la crypte en 1928 et durant la restauration de l’église en 1975. L’emplacement actuel de l’église date de 1618 suite à la reconstruction complète de l’édifice après le passage d’un ouragan en 1613 qui a tout détruit. Le plan général de l’édifice est pareil à celui de l’église qui l’a précédé (style roman) : une nef centrale au départ de la tour ainsi que deux nefs latérales. On retrouve à l’intérieur plusieurs éléments remarquables, tels que les fonts baptismaux datant du 12e siècle, les statues de la Vierge à l’Enfant et Joseph à l’Enfant, deux œuvres du sculpteur Delcourt, le tableau de l’ « Assomption » peint par Bertholet de Flémalle ou encore la chapelle de Rosaire, vestige de l’ancienne collégiale. En juillet 2010, le clocher de la Collégiale, figure emblématique de la ville de Ciney, a été détruit à la suite d’une tempête. C’est 7 ans plus tard que l’édifice retrouvera enfin un nouveau clocher.

Gesves

• Le Château d’Haltinne

Adresse : Rue de Haltinne - 5340 Haltinne

Infos pratiques : M le Comte André LAMARCHE

Vaste quadrilatère en moellons de calcaire et briques à deux niveaux enduits de rouge et datant du 17e siècle, cantonné de tours carrées à trois niveaux et ceinturé de douves alimentées par le Strouvia, ce château connaît d’importantes modifications au 18e siècle. Curiosités : son parc à l’anglaise, une remarquable grille en fer forgé du 19e s. destinée au départ au château royal de Ciergnon, un hall d’entrée avec un escalier de pierre unique en Belgique avec une rampe à balustres ornée de statuettes en pierre, un beau salon rose éclairé par l’eau des douves. À côté, la ferme du château. Il s’agit d’une petite exploitation en briques et calcaire datée du 18e siècle avec haut corps de logis de trois niveaux et longues étables en moellons calcaires.

Visite : exceptionnellement et partiellement lors de certaines manifestations culturelles.

• Eglise Notre-Dame du Mont Carmel de Strud

Adresse : Rue de Muâche - 5340 Haltinne (Strud)

Infos pratiques : Madame Rosa MALHERBE - 081/58.90.69

Dédiée à Notre-Dame du Mont Carmel, cette église romane du 12e siècle en moellons de grès et calcaire est bâtie sur un promontoire rocheux auquel on accède par 32 marches. Restaurée trois fois durant le 19e siècle, elle présente un patrimoine intéressant : à voir, à l’entrée, un ex-voto en bois à St Roch contre la peste (1742) ; dans le chœur, un Christ en croix (16e s.) ; dans la nef, un St Corneille (17e s.) ; dans le collatéral sud, une Ste Vierge habillée (1748) ; dans le collatéral nord, un petit monument funéraire baroque en marbre noir (17e s.) et une pierre tombale (18e s.) ; un harmonium et une chaire de vérité en chêne de style Louis XV (début 18e s.) complètent le tableau. À l’extérieur, on remarque des croix funéraires du 16e et 17e siècles.

• Les Grottes de Goyet

Adresse : Rue de Strouvia, 3 - 5340 Gesves

Patrimoine souterrain rare et protégé, les grottes de Goyet sont un des sites préhistoriques les plus prestigieux en Europe. Animaux de l’âge de glace, chien préhistorique, Neandertal et Cro-Magnon y ont laissé leurs empreintes. Les principales œuvres d’art préhistoriques belges y ont été découvertes.

Envie de vous déconnecter, avides de nature et de découvertes ? Les Grottes et ses diverses terrasses orientées au sud sont le lieu idéal pour se détendre au cœur de la calme vallée du Samson. Autour de vous, le paysage est rythmé de profondes vallées boisées et de pairies verdoyantes. Niché près de deux des plus beaux villages de Wallonie, les Grottes sont le point de départ pour de nombreuses balades.

Hamois

• Château de Ry à Mohiville

Adresse : Rue de Ry, 4 - 5361 Mohiville

Le château de Ry a été la propriété de la famille de Maillen entre le XVIe siècle et la fin de l’Ancien Régime. Aujourd’hui, la propriété appartient à la famille d'Aspremont-Lynden. L’édifice aurait été construit en 1598. On peut y voir une tour-lanterne ronde, une seconde carrée, trois corps de bâtiment de différentes hauteurs ainsi que deux ailes de dépendances en moellons calcaires. Auparavant, le château possédait également un pont-levis. L'ancienne chapelle castrale a été construite en 1698 par la famille de Maillen, comme en témoigne la dalle en marbre blanc frappée aux armes de la famille. Elle fut consacrée en 1741 et dédiée à l'Immaculée Conception. Château privé.

• Château de Scy

Adresse : Rue Monjoie, 6 - 5361 Scy

Le château de Scy remplace l’ancien château des comtes d’Espiennes qui fut détruit en 1963. Cette construction est l’œuvre de l’architecte Emmanuel de Callatay. Le château possède également un magnifique parc, où vous pouvez apercevoir une pyramide qui n’est autre que la crypte de la famille d’Espiennes. On retrouve dans cette sépulture une quinzaine de membres de cette famille, ainsi que les derniers comtes. On trouve également la source dite de l’homme de fer ainsi qu’une potale consacrée à Saint-Hubert datant de 1776 et la chapelle Notre-Dame qui fut construite dans la seconde moitié du XIXe siècle. A l’intérieur de celle-ci, figure une statue en bois peint de la Vierge portant l’Enfant Jésus. De chaque côté de celle-ci, on peut lire des inscriptions en wallon. Cette chapelle est aussi connue sous le nom de chapelle Saint-Martin. Dans le parc du château se trouve également une autre chapelle édifiée durant la Seconde Guerre Mondiale par les Moines de Clervaux dont le monastère saisi par les Allemands avait été transformé en école de SS et qui avait trouvé refuge au château de Scy. Château privé.

• Chapelle d'Hubinne

Adresse : Rue d’Hubinne - 5360 Hamois

La chapelle Saint-Agathe d’Hubinne se situe sur un promontoire rocheux. Déjà en 1161, on entend parler de cette chapelle mais elle est encore ancienne car ses deux piliers sculptés situés à la base de l’arc central datent du VIIIe siècle. La cloche de la chapelle datant de 1500 est l’une des plus anciennes cloches de Belgique. On y retrouve également un bas-relief datant de l’époque de Charlemagne et qui aurait été réalisé par des ouvriers provenant de Syrie.

Havelange

• Château de Ramezée

Adresse : Rue Ramezée, 1 – 5570 Barvaux-Condroz

Ce château est isolé sur un tige (chemin parcourant une crête) marquant la limite entre le Condroz et la Famenne, il permet par beau temps une belle vue sur la région. Construit en plusieurs étapes au XVIIIe siècle dans le style classique de l’époque, il est entouré de dépendances agricoles disséminées de part et d’autre. Château privé.

• Bornes fontaines de Miécret

Adresse : Rue Renaissance - 5376 Miécret

Le village de Miécret a conservé ses bornes fontaines qui constituaient un des premiers réseaux de distribution d’eau de la région. Six bornes fontaines jalonnaient, tous les 100-150 mètres, la rue de l'Eglise et la rue de la Renaissance, donnait ainsi accès aux habitants à l’eau sans devoir se déplacer trop loin. Aujourd'hui, il n'en reste que cinq qui se différencient les unes des autres par la couleur dans laquelle elles sont été repeintes.

• Ferme des Tilleuls Havelange

Adresse : Rue de Hiéttine, 4 - 5370 Havelange

Cette ferme-château située en plein cœur de Havelange avec deux tourelles d’angle est classée depuis 1984. Edifié en moellons calcaires et pierre bleue, l’ensemble remonte à la seconde moitié du XVIIe siècle mais a subi des modifications à la fin de XVIIIe siècle. Elle fut exploitée comme entreprise agricole jusqu’en 1980 et ensuite cédée à la commune. Aujourd’hui, ces bâtiments sont mis à la disposition par la Commune d’Havelange aux Foyer des Jeunes, Centre Culturel d'Havelange, à la Ludothèque, la Bibliothèque Papyrus, l'Espace Citoyen et la Fondation Rurale de Wallonie.

Ohey

• Chapelle de Libois

Adresse : Rue le Long du Château, 174 - 5350 Ohey

La chapelle Saint-Hubert de Libois a été construite entre 1772 et 1792 à la demande de Marie Zoude et sous la houlette de Marguerite Raymond, respectivement première et seconde épouse de Philippe Jamar de Maillen. La chapelle est millésimée « Anno 1772 » sur la clé du porche ainsi que sur les blasons ornant le haut du chœur. À l’intérieur, l’édifice se compose d’une seule nef et le chœur, d’une travée, s’achève par une abside. Tous deux sont éclairés par des baies bombées à clé. On y retrouve la corniche en cavet du clocher. La chapelle est aussi décorée d’un ensemble de stucs d’esprit Louis XV.

• Château d’Hodoumont

Adresse : Rue d’Hodoumont - 5354 Jallet

Le château d’Hodoumont est composé d’un imposant donjon du XIVe siècle et de trois tours élégantes. L’ensemble était entouré de douves qui ont été remplacées au XVIIIe siècle par des terrasses fleuries dessinées à la française. Château privé.

• Pierre du Diable

Adresse : Rue Saint-Mort – 5351 Haillot

C’est en 2007, à la suite d’une fouille préventive organisée suite à un projet de lotissement que l’on a découvert que la Pierre du Diable était un vestige de l’époque néolithique. La pierre lourde de 4 à 4.5 tonnes avait été dressée dans une fosse de fondation, au 3e ou 2e millénaire avant notre ère. C’est durant les Temps modernes et le 19ème siècle que le monument a subi plusieurs manipulations qui ont entraîné son abattement puis son ensevelissement dans une fosse.

Somme-Leuze

• Plaine Sapin à Bonsin

Adresse : Rue Sir Hugh Traser of Lovat – 5377 Somme-Leuze

La Plaine Sapin, sur les hauteurs de Bonsin a été un haut lieu de la résistance, pendant la seconde guerre mondiale. On y parachutait, notamment, les armes destinées à l'armée secrète. Un peu d’histoire : tout avait commencé en mars 1944 : il fallait constituer un « Comité d’accueil » et surtout préparer une infrastructure propre à l’organisation de parachutages d’hommes et de matériel. Pour les hommes de la Résistance appartenant au Groupe IV de l’Armée Secrète, il n’y n’eut aucune difficulté à rassembler vingt-six jeunes des villages environnants pour participer aux opérations. La zone choisie, est située sur la crête surplombant les villages de Somme-Leuze, Bonsin et Petite-Somme, la Plaine Sapin ! Il avait été convenu avec Londres que les parachutages seraient annoncés par la BBC grâce à des messages personnels... Deux hommes initiés aux techniques de télécommunication manipulaient une balise radio-électrique qui aide à la navigation des avions de parachutage. Le premier parachutage fut annoncé pour le 5 avril 1944 par le message : « Message pour Charles : le Sapin n’est pas l’arbre des enfants : il y aura deux bougies ». Dès 22h00 le dispositif de réception fut mis en place. Le 10 avril vers 01h25 un d’avion volant à basse altitude répondait aux signaux des maquisards en opérant le parachutage. D’abord des containers, ensuite deux hommes et enfin des colis. Le deuxième parachutage eut lieu le 30 avril 1944, également sur la Plaine Sapin. Il avait été annoncé par le message personnel: « Le sapin n’est pas l’arbre des enfants; il y aura deux pommes… »

• La Chapelle de Somal

Adresse : Rue de Somal, 16 - 5377 Somme-Leuze

La chapelle a été restaurée par les habitants du village de Somal. Elle est dédiée à Saint-Roch et abrite les copies des oeuvres d'un christ et d'un Saint Clément du maitre de Waha. Les originaux sont la propriété de l'asbl et se trouvent au Musée des Arts Anciens de Namur.

Il est possible de la visiter en téléphonant au 0475/50.69.61 afin d'obtenir la clé.

• La Grotte du Rosaire à Nettinne.

Adresse : Rue de la Grotte, 2 - 5377 Somme-Leuze

Infos pratiques - Contact paroissial : Chantal Boon - 0495 32 58 03

Au 19è siècle, les habitants pieux de Nettinne sont conquis par la dévotion de N.D. de Lourdes. Une grotte est aménagée au pied d'une falaise de rochers. Elle se nomme l'Ermitage, depuis 1896, une statue en fonte grandeur nature de Notre Dame de Lourdes s'y trouve. La statue est bénie le 11 février 1896 et depuis octobre 1896, s'y déroule la procession le jour du Saint Rosaire. C'est au Chanoine Charlier, vicaire capitulaire, que Nettinne doit l'approbation du pèlerinage, ...